Vientiane - Phonsavan

dimanche 3 janvier 2010
Départ pour Xieng Khuang (Phonsavan).Vol prévu pour 14h10. On se pointe à l’aéroport, une bonne heure avant le décollage.Pour l’anecdote : Enregistrement des bagages … zut, j’ai encore mon canif et les sacs sont déjà sur le point d’être embarqués! Ça ne fera jamais que le troisième qu’on me confisquera … sic ! Celui-ci est tout neuf (acheté à Bangkok mi-décembre), le précédent se trouve à Washington.Je retourne au chek-in, peut être pourront-ils le garder jusqu’à mon retour … surprise, ou me mène aux bagages. Et me voilà sur le tarmac, sans aucune surveillance, sans aucune mesure de sécurité, en train de ranger le canif dans mon sac ... unbelievable !


Il est 13h40, l’heure d’embarquer comme indiqué sur notre boarding pass … étonnant, il n’y a personne.Au moment de présenter nos passeports, on sent qu’il se passe quelque chose d’anormal.Petit à petit on s’agite autour de nous, on active le scanner de contrôle des bagages à main, on appel une responsable, on nous dit des choses incompréhensibles … in fine, on nous pousse sur le tarmac.On nous indique l’avion qui est prêt à décoller (les hélices tournent) … à peine monté l’échelle, on nous pousse à l’intérieur et la porte claque dernière nous !Surprise, l’avion est plein et c’est là que nous comprenons.En fait pensant être les premiers, nous sommes les bons derniers … le temps de s’assoir et l’avion décolle avec 30 minutes d’avance.Morale de l’histoire : Ici c’est comme avec les bus, l’avion part dès qu’il est plein … et l’horaire semble ne pas avoir grande importance ... unbelievable !


Arrivé à Phonsavan, pas de temps à perdre, direction une agence locale pour organiser une visite de la plaine des jarres. Nous avons prévu une seule journée, ce qui doit suffire


Cette zone de la province de Xieng Khuang doit sa renommée aux centaines de mystérieuses et antiques jarres de pierres qui parsèment ses collines : Au total, il y a plus de 400 sites archéologiques similaires au Laos, en Thaïlande et même jusqu’au nord de l’Inde. Leur répartition semble indiquer un chemin linéaire qui fut probablement une ancienne route commerciale.Les jarres sont faites de roches sédimentaires, le plus souvent de grès mais aussi de granite.La plus grande pèse dans les 13 tonnes et mesures 3 mètres de haut.

Nous partons immédiatement visiter le 'site 1' situé à 15 km.




En soirée, nous passons au bureau du MAG (Mines Advisory Group) s’occupant du déminage en collaboration avec le UXO Lao, financé par les Nations unies.Le bureau présente un film très instructif sur les dégâts humains provoqués par les bombes à défragmentations, la formation de démineurs, la sensibilisation des populations locales … etc.Impressionnant !




Stigmate visible d'une bombes tombée lors de la guerre 1964 - 1973


Un nombre important d’UXO (unexploited ordnance) , engins explosifs non désamorcés, continuent de provoquer des accidents mortels. Ceux-ci restent dissimulés sous les écoles, les maisons et les rizières empêchant ainsi l’exploitation de la terre ... vestiges des guerres passées, c’est le prix que la population Lao continue à payer au quotidien.


On vous fait un petit coucou ...