Vientiane – Pakse (plateau des Bolovens)

mardi 5 janvier 2010
Nous avons longtemps hésité entre prendre le bus de nuit ou l’avion.
C’est certain c’est un peu plus cher mais pas excessif … nous optons pour l’avion (75$ p.p.), de plus, ça nous a permis de passer une agréable soirée avec Tim.
Au moment d’acheter le ticket, on nous dit qu’il n'y a qu'un vol par jour … et on nous demande de choisir entre celui de 6h15 ou 6h30 ! allez comprendre :-)
Arrivé à Pakse, on prend un tuk-tuk pour la journée (on cherchera une guesthouse ce soir), une fois les sacs chargés nous filons pour le plateau des Bolovens ...



Fille ou garçon ? à vous de voir ...



Une des principales régions agricoles du Laos, le haut plateau des Bolovens est réputé pour la culture du café. Ses graines sont parmi les meilleures et les plus chers au monde.
Les français introduisirent les caféiers au début des années 1900.


En remontant vers Paksong qui est la ville du café, sur la route c'est une multitude de graines qui sèchent à même le sol.





Outre les caféiers, les théiers sont également omniprésents.



On ne se plaint pas du soleil, il est bien au rendez-vous, il fait largement plus de 30 degré.
Faute de temps, nous nous limitons à la boucle classique : Pakse, Pakxong, Thateng, Tad Lo, Ban Beng, Laongam, Pakse. Sur la route nous faisons halte pour admirer les chutes de Tad Fane, les plus hautes du Laos, Tad Niang et Tad Lo, superbe endroit ou l’on se serait bien arrêté pour la nuit.


Chutes de Tad Fane



Chutes de Tad Niang



On s’arrête un petit moment dans un village Katou proche de Ban Beng, l’endroit nous paraît tellement pauvre et triste. Animistes, leur coutume consiste à fabriquer leurs cercueils de leur vivant.
On en voit quelques un stockés sous des greniers à riz. Les habitants, du plus petit au plus âgé, fument le tabac dans des pipes à eau en bambou.





Chutes de Tad Lo






Il est près de 19h lorsqu’on revient sur Pakse, ville plutôt moderne.
On s’installe au Lao Chaleun hotel (80.000 kips), pas terrible mais à cette heure ci on n’a plus vraiment le choix. On dine juste en face, un petit resto local, 40.000 kips bière comprise.