Aujourd’hui, on quitte Don Khon pour remonter légèrement vers le nord-est. On prendra la route 13, celle qui mène à Pakse sauf que nous nous arrêterons au km 48.
Avant de quitter le Laos, on aimerait voir des éléphants si possible dans leur milieu naturel, or non loin d’ici il y à une région réputée pour l’élevage de ces gros pachydermes … c’est là que nous nous dirigeons.
Depuis Don Khon, le seul départ pour Pakse est à 11h00 ce qui ne nous convient pas.
On trouve un bateau (15.000 kips p.p.) pour quitter l'île direction l’embarcadère de Ban Nakasang puis on remonte la route à pied à la recherche d’un bus local.


Non loin de là, nous trouvons un sawngthaew qui effectue le trajet jusqu’à Pakse (40.000 kips p.p. – nous payons 30.000 kips puisqu’on descendra avant Pakse).

La route est super bonne, pas de poussière, relax … à chaque arrêt on nous propose des friandises locales :-)

Comme prévu on nous débarque au km 48, au milieu de nulle part ... il nous reste à trouver un moyen de locomotion pour Ban Phapo à 22 km à l’est.

Ayant mon numéro local, le proprio de la seule guesthouse de Ban Phapo, M. Boun, nous harcèle depuis ce matin pour nous refiler un mini-van à 100.000 kips pour faire le trajet jusqu’à chez lui, confortablement et sans poussière … on n’est pas demandeur !
Quelqu’un nous propose spontanément 140.000 kips … un autre gars qui semble bien au courant de notre destination nous met sous les yeux le tarif officiel … celui de M. Boun. Au téléphone, M. Boun m’affirme que c’est le prix … on l’envoi gentiment balader même s’il semble sur le point de céder à 70.000 kips.
Patricia reste sur place, je questionne d’autres personnes aux alentours, tous demandent 200.000 kips, à croire qu’ils se sont donné le mot … on est mal, de plus il fait très chaud !
Même s’ils sont tous très sympa, ils campent néanmoins sur leur position …

On pourrait attendre 15h pour monter à bord du bus qui va vers Attapeu … mais il n’est que 11h30.
J’arrête chaque camion qui passe … rien à faire, tous refusent.
Raz le bol, malgré le soleil qui tape, on prend nos sacs, on achète deux bouteilles d’eau et nous voilà parti à pied … hagard et surpris par notre décision tous nous regardent nous éloigner en criant que ce n’est pas possible, que c’est trop loin …
On marche, il fait chaud … on arrête un camion, une moto … rien de concret quand finalement quelqu’un accepte de nous prendre à l’arrière de son camion pour 20.000 kips.

Au bout d’une heure, nous arrivons enfin à destination après un parcours plus que mouvementé sur une piste cabossée et très poussiéreuse.

M. Boun un peu contrarié, nous accueil tout sourire …
Il gère avec sa fille la BounHome guesthouse, maison traditionnelle entouré d’un jardin (50.000 kips pour une chambre avec sanitaires communs et une belle vue sur le paysage environnant).


Et puis à l’horizon quelle surprise de voir un éléphant …. C’est déjà une belle récompense après le mal que nous nous sommes donné pour aboutir dans ce coin perdu loin de tout !

Après une bonne douche, nous voici en pleine discussion avec M.Boun qui porte plusieurs casquettes : proprio de cette guesthouse, restaurateur, organisateur d’excursion à dos d’éléphant, médecin et pharmacien (il a été l’assistant d’un médecin durant plusieurs années).
A propos des éléphants, nous déchantons rapidement … il n’en reste plus que trois dans le village.
Il prétend que la région fournit des pachydermes à l’ensemble du pays … oui, mais ou sont-ils ?
Impossible d’avoir une réponse claire, même s’il parle un peu français enrichit d’anglais, la communication n’est pas évidente.
Nous pensions voir des éléphants travailler dans la forêt à l’abattage du bois, il nous propose une démo assuré par l’éléphant que nous avons vu au loin … c’est peut être sympa, mais ce n’est pas ce que nous sommes venu chercher … déçu, on s’en passe !
On part à la découverte du village avant la tombée de la nuit … en fait, on en fait très vite le tour, il n’y a qu’une seule rue et un temple.




De retour à la guesthouse, nous dinons avec Jean-Luc, un routard français producteur de bière dans l’île d’Oléron. Croyez le ou pas, mais ce gars nous explique qu’il a créé une bière aux huitres. Malheureusement, malgré un résultat prometteur, le projet n’aboutira pas du fait des procédures administratives auxquels il doit se soumettre pour pouvoir la commercialiser … dommage !
Au menu de cette soirée des poissons chat préparés par notre hôte.
Avant de quitter le Laos, on aimerait voir des éléphants si possible dans leur milieu naturel, or non loin d’ici il y à une région réputée pour l’élevage de ces gros pachydermes … c’est là que nous nous dirigeons.
Depuis Don Khon, le seul départ pour Pakse est à 11h00 ce qui ne nous convient pas.
On trouve un bateau (15.000 kips p.p.) pour quitter l'île direction l’embarcadère de Ban Nakasang puis on remonte la route à pied à la recherche d’un bus local.

Non loin de là, nous trouvons un sawngthaew qui effectue le trajet jusqu’à Pakse (40.000 kips p.p. – nous payons 30.000 kips puisqu’on descendra avant Pakse).

La route est super bonne, pas de poussière, relax … à chaque arrêt on nous propose des friandises locales :-)
Comme prévu on nous débarque au km 48, au milieu de nulle part ... il nous reste à trouver un moyen de locomotion pour Ban Phapo à 22 km à l’est.

Ayant mon numéro local, le proprio de la seule guesthouse de Ban Phapo, M. Boun, nous harcèle depuis ce matin pour nous refiler un mini-van à 100.000 kips pour faire le trajet jusqu’à chez lui, confortablement et sans poussière … on n’est pas demandeur !
Quelqu’un nous propose spontanément 140.000 kips … un autre gars qui semble bien au courant de notre destination nous met sous les yeux le tarif officiel … celui de M. Boun. Au téléphone, M. Boun m’affirme que c’est le prix … on l’envoi gentiment balader même s’il semble sur le point de céder à 70.000 kips.
Patricia reste sur place, je questionne d’autres personnes aux alentours, tous demandent 200.000 kips, à croire qu’ils se sont donné le mot … on est mal, de plus il fait très chaud !
Même s’ils sont tous très sympa, ils campent néanmoins sur leur position …

On pourrait attendre 15h pour monter à bord du bus qui va vers Attapeu … mais il n’est que 11h30.
J’arrête chaque camion qui passe … rien à faire, tous refusent.
Raz le bol, malgré le soleil qui tape, on prend nos sacs, on achète deux bouteilles d’eau et nous voilà parti à pied … hagard et surpris par notre décision tous nous regardent nous éloigner en criant que ce n’est pas possible, que c’est trop loin …
On marche, il fait chaud … on arrête un camion, une moto … rien de concret quand finalement quelqu’un accepte de nous prendre à l’arrière de son camion pour 20.000 kips.

Au bout d’une heure, nous arrivons enfin à destination après un parcours plus que mouvementé sur une piste cabossée et très poussiéreuse.

M. Boun un peu contrarié, nous accueil tout sourire …
Il gère avec sa fille la BounHome guesthouse, maison traditionnelle entouré d’un jardin (50.000 kips pour une chambre avec sanitaires communs et une belle vue sur le paysage environnant).


Et puis à l’horizon quelle surprise de voir un éléphant …. C’est déjà une belle récompense après le mal que nous nous sommes donné pour aboutir dans ce coin perdu loin de tout !

Après une bonne douche, nous voici en pleine discussion avec M.Boun qui porte plusieurs casquettes : proprio de cette guesthouse, restaurateur, organisateur d’excursion à dos d’éléphant, médecin et pharmacien (il a été l’assistant d’un médecin durant plusieurs années).
A propos des éléphants, nous déchantons rapidement … il n’en reste plus que trois dans le village.
Il prétend que la région fournit des pachydermes à l’ensemble du pays … oui, mais ou sont-ils ?
Impossible d’avoir une réponse claire, même s’il parle un peu français enrichit d’anglais, la communication n’est pas évidente.
Nous pensions voir des éléphants travailler dans la forêt à l’abattage du bois, il nous propose une démo assuré par l’éléphant que nous avons vu au loin … c’est peut être sympa, mais ce n’est pas ce que nous sommes venu chercher … déçu, on s’en passe !
On part à la découverte du village avant la tombée de la nuit … en fait, on en fait très vite le tour, il n’y a qu’une seule rue et un temple.




De retour à la guesthouse, nous dinons avec Jean-Luc, un routard français producteur de bière dans l’île d’Oléron. Croyez le ou pas, mais ce gars nous explique qu’il a créé une bière aux huitres. Malheureusement, malgré un résultat prometteur, le projet n’aboutira pas du fait des procédures administratives auxquels il doit se soumettre pour pouvoir la commercialiser … dommage !
Au menu de cette soirée des poissons chat préparés par notre hôte.